L’Iran possède un grand réseau d’universités privées et publiques offrant des diplômes d’éducation supérieure. Les universités de l’état sont sous la direction du Ministère des sciences, de la recherche et de la technologie iranien. L’Iran compte plus de 300 universités et environ 2,2 millions d’étudiants. Le Ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MRST) décide de la collation des grades et des habilitations des universités à délivrer des diplômes, mais il n’est pas responsable de la gestion des établissements universitaires.
Le Ministère de la Santé, des Soins et de la Formation médicale (MS) s’occupe des universités de sciences médicales et paramédicales (médecine, odontologie, pharmacie, infirmerie…), ainsi que de l’Institut Pasteur de Téhéran et de différents centres de recherche médicale ou biologique.
Certains ministères techniques gèrent des facultés du secteur public. C’est le cas notamment de l’Institut de Technologie de l’Eau et de l’Electricité (PWIT) qui dépend Ministère de l’Energie. Autre exemple, le Pouvoir Judiciaire, qui relève de l’autorité du Guide suprême, dispose, pour équivalent de notre ENM, d’une Faculté de formation des juges. La plupart de ces ministères techniques ont aussi leurs propres centres de formation continue, pour leurs cadres mais aussi pour ceux d’entreprises travaillant dans leurs domaines (pétrole, énergie, etc.).
Le Conseil Suprême de la Révolution Culturelle, sous l’autorité directe du Guide mais présidé par le Président de la République, a pour mission de propager la culture islamique et de promouvoir la guidance islamique au travers des programmes d’enseignement.
Conditions d’admission dans les universités en Iran :
Pour les étudiants étrangers, il faut se renseigner au consulat d’Iran dans votre pays ou contacter directement les universités privés car il ne sera pas possible de vous inscrire dans une université publique vu les restrictions du au nombre de place. Le recrutement des étudiants se fait principalement au moment du baccalauréat (âge moyen : 18ans), par le biais d’un concours national qui se déroule en deux temps.
La première partie du concours porte sur des matières générales (persan, arabe, discipline « islamique », Coran…). En fonction des résultats à cette première partie, les étudiants peuvent se présenter à d’autres épreuves selon la discipline qu’ils désirent étudier. Ils doivent par ailleurs préciser les universités où ils souhaitent continuer leurs études (en indiquant dix choix d’universités et de discipline par ordre de préférence). La sélection définitive et l’orientation des candidats se fait sur la base des résultats de la seconde partie du concours.
Sur plus d’un million de candidats se présentant au concours, à peine un tiers sont admis dans les universités publiques. Ceux qui n’y sont pas admis ont recours à des universités privées, quand ils en ont les moyens financiers. Le réseau Azad table sur la densité de son implantation sur le territoire pour recruter des étudiants qui désirent, au moins pendant leurs premiers cycles d’études, ne pas s’éloigner de leurs familles. L’université Azad organise également un concours distinct dès avant le baccalauréat.
Cette sélection drastique à l’entrée des universités implique (comme en France pour les grandes écoles) un classement implicite des Universités, lié aux choix exprimés par les candidats. Elle implique aussi, plus en amont, que les dernières années de lycée, vacances comprises avec cours particuliers, sont aussi des classes préparatoires à l’entrée en universités d’Etat, dont tant la qualité que la gratuité (y compris de logement) motivent fortement les familles. A noter aussi plus en amont l’existence d’écoles et lycées pour les élèves dotés de facultés exceptionnelles. Système donc très sélectif et élitiste, mais dont il faut reconnaître l’excellence dans ses effets, du moins si l’on considère les élèves et étudiants qui passent ces filtrages avec bonheur.
Les études supérieures et la recherche sont nettement valorisées en Iran. Le système d’enseignement supérieur est structuré par une série de concours très sélectif pour l’entrée en université, les meilleurs éléments allant étudier dans les universités les plus cotées. On peut alors préjuger du niveau des étudiants suivant l’université dans laquelle ils ont étudié, à défaut de pouvoir juger des enseignements.
Financement des études en Iran :
Les universités publiques ne demandent pas de versement de frais de scolarité. En revanche, l’Etat iranien exige qu’à l’issue de leurs études, les diplômés des universités publiques compensent cette gratuité par un service civil de plusieurs années. Ils doivent ainsi occuper, par exemple, pendant quatre années un poste qui leur est assigné dans une administration, ou pour les médecins, exercer pendant deux ans dans une ville de province.
L’Université Islamique Azad exige le versement de frais de scolarité.
Par ailleurs, les universités iraniennes tentent de mettre en place dans les zones franches du pays, des diplômes « franchisés » par des universités étrangères. Cette voie, à mi-chemin entre le secteur public et le secteur privé, consistera en des filières payantes. Elle s’inscrit dans une volonté d’attractivité d’étudiants étrangers, suivant le même principe mais à coût moindre que ce qui existe dans les pays du Golfe. Cette stratégie s’appuie sur la non-obligation de visa préalable pour venir enseigner dans ces zones franches. Source : ambassade de France en Iran
Formalités d’immigration en Iran
Les étudiants étrangers doivent posséder un visa long séjour et permis pour étudier dans le pays, veuillez vous renseigner auprès de l’ambassade ou consulat d’iran dans votre pays de résidence.
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