Le Québec recherche 50.000 ingénieurs

Le Québec recherche 50.000 ingénieurs

Le Québec recherche 50.000 ingénieurs pour répondre au besoin d’une main d’œuvre efficace pour ces dix prochaines années. En réalité, le Québec aura besoin de plus de 52 000 ingénieurs. La dimension de ce défi a été révélé au grand jour par une étude de l’Ordre des ingénieurs du Québec.

Dans un discours déterminé et une approche réaliste du 23 novembre 2023, la présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ), Sophie Larivière-Mantha, a tenue à mettre en relief la nécessité d’attirer de futurs professionnels au Québec. Elle a donc proposé une solution qui ramène à intensifier les efforts d’éducation au niveau du secondaire. Ainsi, pour elle, pour palier à cette carence, l’accent doit essentiellement être mis sur les étudiants locaux et l’immigration.

Les secteurs les plus prisés

Au-delà d’une étude réalisée par l’OIQ, il a été notifié que les domaines de l’informatique, de l’aérospatiale et de l’électronique sont soumis à une forte demande.  Par ailleurs, il est donc indispensable de trouver un palliatif pour contrecarrer ce déficit qui pourrait très dommageable à l’Horizon.

À côté, il faut assumer le fait que la croissance démographique en est pour beaucoup.  En effet, il existe des régions telles les Laurentides, Lanaudière, Chaudière-Appalaches et la Capitale-Nationale, dans lesquelles la demande pour les ingénieurs est considérablement énorme eu égard la forte population.

De même, les témoignages concrets d’étudiants à l’instar de Coralie Grégoire, diplômée en génie informatique, conforte les observations de l’OIQ. Cette étudiante affirme que la sécurité d’emploi dans le domaine de l’informatique est renforcée à cause de l’apparition de ChatGPT et de l’intelligence artificielle. Les secteurs de l’informatique et affiliés restent alors les plus prisés.

Les opportunités de stages se multiplient

Avec une recrudescence repartie entre 60 000$ et 90 000$, les offres de stages se multiplient dans le Québec. On se retrouve avec près de 10 propositions par étudiant ne serait pas surprenant. Olivier Doiron, en génie mécanique à l’Université Laval, n’a pas manqué de compléter son analyse. Il spéculait sur l’évidence d’une forte demande sur le marché du travail pour les futurs ingénieurs.

L’impact de cette forte demande sur les écoles

Selon des statistiques bien énumérées, le Journal de Montréal affirme que les institutions d’enseignement supérieur québécoises font l’objet d’une augmentation significative des inscriptions dans leurs programmes d’ingénierie. En exemple, l’Université Laval qui a enregistré une hausse de plus de 20% du nombre de ses étudiants en génie. De même, il est observé au niveau de l’Université de Sherbrooke et l’École de technologie supérieure (ÉTS) des augmentations à ne pas négliger. Aussi, la célèbre Polytechnique Montréal, du haut de ses 150 années d’existence est aussi sujette à une hausse bien qu’infime.

Source : Le Journal de Montréal



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